Depuis deux ans, jour pour jour, le slogan « gagner ensemble, gouverner ensemble » est en vogue au Sénégal. Les deux années du régime actuel constitue une occasion idoine pour dresser un bilan à mi-parcours si tant est qu’il s’agisse réellement d’un quinquennat, comme l’avait du reste promis M. Macky : 2017 sera à coup sûr une année électorale.
Deux ans de règne, nous constatons qu’il y a des efforts consentis symboles de bons points et d’efforts à consentir synonymes de fortes attentes inassouvies.
Sur le premier axe, nous retiendrons entre autres : la baisse de l’impôt sur les salaires, la baisse du prix de quelques denrées de première nécessité, la baisse du prix des loyers, le recrutement d’agents, etc.
Sur le second axe, nous regrettons la réactivation de la CREI dont le fonctionnement est aux antipodes des avancées notées sur le plan des droits humains, le premier report des élections locales à la faveur de l’Acte 3 de la décentralisation, le nombre pléthorique de Ministres Conseillers, l’apologie de la transhumance, l’attitude immature de responsables de l’APR tels que Farba Ngom, Moustapha Cissé Lô, Youssou Touré, Ameth Suzanne Camara, etc., le népotisme et les nominations à tout-va de partisans ne remplissant pas les conditions requises : Abou Abel Thiam, Youssou Touré ; l’entente tacite entres responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar, etc.
En deux ans, force est de constater que le plan Sénégal émergent (PSE) a pris la place du yonnu yokkute.
Sénégal : sunumbir