Nous fûmes agréablement surpris ce Mercredi 20 Novembre 2013, lorsque nous reçûmes des assurances d'un des responsables d'EIFFAGE qui souligna que le chemin cahoteux dont nous ferons état était sur le point d'être bitumé.
Nous vous proposons cette lettre ouverte teintée de chronique transport. Précisons que la seconde partie de la précédente chronique vous sera proposer prochainement.
Lettre ouverte adressée au Ministre des Infrastructures, des transports et du désenclavement
Monsieur le Ministre,
Sur sunumbir.com, nous avons l’habitude de présenter des chroniques consacrées au transport. Le but étant de nous intéresser à ce secteur et d’essayer, à travers nos écrits, d’inciter nos compatriotes à faire un bel usage des moyens de transport.
Ainsi, nous avions immortalisé plusieurs déplacements à bord de bus, minibus, cars rapides, ndiaga ndiaye, taxis, voitures « 7 places », etc.
Nous voulons, Monsieur le Ministre, attirer votre attention sur deux aspects qui, à notre humble avis, nous restés au travers de la gorge. Loin de nous, toute posture rebelle, insurrectionnelle ou dénonciatrice car notre dessein est de sensibiliser avec des images à l’appui.
Premier aspect : Chemin cahoteux menant à l’Hôpital de Pikine
Nous avons l’habitude de profiter du gain de temps que nous procure l’autoroute à péage. Aussi, pouvons-nous, en une dizaine de minutes, via la ligne 58 Tata jugé express, rallier le rond-point Jet d’eau à la Gare de péage située à quelques encablures de La Poste de Thiaroye.
Notre prend fin au sortir de ladite gare. Le reste de notre parcours se fera à pieds. Et, le contraste auquel nous assistons, Monsieur le Ministre, est plus que saisissant. En effet, cette belle infrastructure qui n’en fait pas moins toujours enfler les polémiques cède la place à un sentiment de dépit. Dépités, nous le sommes. Oui, Monsieur le Ministre, nous trouvons aberrant qu’on nous indique un hôpital et que le chemin qui mène à cet hôpital long de quelques centaines de mètres soit cahoteux.
Indignés, nous sommes restés eu égard au fait que ce complexe hospitalier est censé accueillir des malades évacués généralement à bord d’ambulances.
Cet axe, M. le ministre menant l’Hôpital de Pikine est impraticable durant l’hivernage. C’est sciemment que l’entreprise ayant en charge les travaux de l’autoroute aura décidé de ne pas terminer ce petit tronçon très représentatif, du reste.
Autant le dire, cet axe mène aussi bien à l’hôpital, au camp militaire, au lycée de Thiaroye et au bureau de Pikine de l’Apix. Selon nous, il urge de rendre praticable ce chemin qui en rajoute au traumatisme que subissent, entre autres, les malades.
Cet axe, une fois bitumée allégerait les souffrances des malades et arrangeraient les visiteurs du Bataillon des Parachutistes au Camp Lieutenant Amadou Lindor Fall, du bureau de l’Apix de Pikine et du lycée de Thiaroye, sans compter les populations environnantes.
Deuxième aspect : La passerelle endommagée sur la route nationale
M. le ministre, permettez nous dans cette lettre-chronique d’attirer aussi votre attention sur cette passerelle endommage situèe entre le rond point SIPS et la Poste de Thiaroye. Toujours dans cette optique de sensibilisation, nous vous invitons à prendre les devants. L’ouvrage est endommagé. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Seulement, si nous n’anticipons pas l’irréparable pourrait se produire.
Des dispositions ont été certes prises, à la suite de cet accident. Une descente sur les lieux nous aura permis de nous rendre compte des barrières et fil attaché interdisant l’accès à l’édifice. Mais, ce qui est valable pour le côté droit ne l’est pas pour l’autre.
M. le ministre, nous flirtons toujours avec le danger car l’accès est libre ou incitatif sur l’autre pan où il n’y a rien de dissuasif. Une personne mal intentionnée pourrait facilement monter et tel un film hollywoodien nous tenir en otage. Ce que nous ne souhaitons pas.
Forts de toutes ces constatations, et conscients que nos remarques ne vous laisseront pas indifférents du fait de votre rigueur dans le travail, nous vous prions d’agréer, M. le Ministre nos sentiments les plus distingués.
M.Diallo Ibnou
Professeur de lettres
20/11/2013