Que de milliards engloutis par ces élections à travers l’impression de listes dont le papier nous serait redonné des semaines voire des mois plus tard par le vendeur de pain ou la vendeuse de cacahuètes, de beignets, etc.
Vivement la rupture certaine
Nous aimerions que notre système électoral épousât l’ère du numérique au moment où bon nombre de Sénégalais ont accès au service de transfert d’argent ; ils peuvent voter, à coup sûr, grâce à un système informatisé.
La campagne
La campagne électorale a officiellement démarré depuis plusieurs jours sur toute l’étendue du territoire national. Préoccupés, les candidats aux différentes localités le sont, par le sort que leur réservera ce scrutin aux enjeux décentralisés.
On reproche au sortant ce qu’on fera à sa place. On promet une nouvelle fois ce qu’on n’a pas pu réaliser durant son mandat. Telle est la réalité des faits.
Les candidats sont-ils généreux ? Sont-ils des investisseurs ? Ou de simples vendeurs d’illusions ? Ce qui est sûr c’est qu’ils s’attendent à des retombées certaines au cas où ils seraient choisis, plutôt qu’élus, par l’instance locale.
Les mêmes pratiques subsistent
L’achat de conscience aura débuté depuis longtemps à travers des tissus, tee-shirts, casquettes, sachets d’eau, gadgets à l’effigie ou aux couleurs des coalitions, partis ou candidats ; des consultations médicales gratuites, internet haut débit offert le temps d’une campagne, caravane à la veille de l’élection, sacs de riz, billets de banque, promesses de toutes sortes, voirie réhabilitée, investissement humain, etc.
Nous osons espérer que nos futurs élus locaux seront plus pragmatiques, qu’ils ne seront pas des maires par procuration qui ne seront présents là où ils seront choisis que le temps du week-end.
Sénégal : sunumbir