Système éducatif sénégalais, les perturbations ont repris de plus belle. Est-ce à dire qu'il n'y a aucune rupture ? Les différents régimes ont eu droit à leurs périodes troubles : du PS à l'APR en passant par le PDS.
Une chose est sûre : la désillusion des enseignants est tellement grande que le Grand cadre des syndicats de l'enseignement crut judicieux de quitter les classes pour dénoncer ne serait-ce qu'une injustice dont ses membres sont victimes.
Ceci explique cela
Les lenteurs administratives sont toujours de mise. Et ce, en dépit d'une rupture tant promise par les tenants du pouvoir.
Et pourtant, par acquit de conscience, M. Macky avait évoqué le sujet lors d'une adresse à la nation. Le mal est toujours là, hélas !
Macky nomme, promeut ses militants et ses alliés laissant en rade ces milliers de dignes fils de la nation qui attendent des années (deux pour certains, trois, quatre voire cinq ans pour d'autres) une signature en vue d'une titularisation, d'un reclassement dans la fonction publique, d'un avancement, etc.
Deux poids deux mesures
Pour les beaux yeux des bailleurs de fonds, on a pourtant pressé le pas pour une question de place au rapport annuel Doing business et pendant ce temps une absence notoire de volonté politique plonge une catégorie non-négligeable de la nation dans une précarité inexplicable !
PS : que tous ceux qui s'empressent de juger pour ensuite condamner les enseignants "preneurs d'otages" procèdent à un travail prèalable d'enquête, de recoupement pour situer les responsabilités des décideurs, des syndicalistes, de la société, etc.
19/02/2015