Tout porte à le faire croire eu égard à cette tendance propre aux promus ministres qui n’hésitent pas à s’adonner à la politique qui leur était jusqu’alors inconnu, du moins pour bon nombre de nouveaux ministres.
Les Ministres se sont-ils mis d'accord avec le chef du gouvernement et par ricochet avec le Président de la république ? Le cas échéant, s’engager en politique serait le prix à payer pour être choisi Ministre.
Nous reconnaissons tout de même que tout président soit mu par le souci de se faire réélire s’il en est à son premier mandat, bien sûr. Par conséquent, il a forcément besoin, comme tout homme politique, d’élargir ses bases électorales. Néanmoins, tout Ministre ne peut pas et ne doit pas être homme politique si tant est que tout se fasse selon la vocation des uns et des autres. En toute chose, la conviction doit prévaloir.
Ce qui est déplorable c’est qu’on choisisse des Ministres qui, en réalité, ne bénéficient que d’une récompense consécutive à leur militantisme. Dés lors, le profil du Ministre peut ne pas correspondre au portefeuille ministériel d’accueil.
Sitôt nommés, une certaine presse aura entrepris un travail d’investigation avec à la clé ces suppositions : Monsieur le Ministre de l’économie et des finances Amadou Bâ, populaire aux Parcelles assainies et Monsieur le Ministre délégué auprès du Ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, Mouhamadou Makhtar Cissé bénéficiant d’un large soutien à Dagana pourraient être d’un grand secours pour l’A.P.R.
D’un autre côté, l’actuel Garde des sceaux précédemment Haut responsable de la FIDH a clamé ses dispositions à faire son entrée politique si tant est que Tambacounda le lui demandât.
Sunumbir