" Le père Benfa était fier de son mouton. Les vieux du quartier l'admiraient; il était bien nourri et propre. Il accompagnait souvent son maître dans la rue et ne le quittait pas d'un pouce. Le père Benfa le caressait jalousement et devenait furieux lorsque les enfants s'amusaient à faire tinter la clochette que le mouton portait au cou."
Seydou Badian (1928-2018), Sous l'orage, Présence africaine, 1963.