Les milliards d’Aïda Ndiongue
Les débats sont suffisamment alimentés par les sommes astronomiques évoquées par le procureur. Un seul franc détourné ne nous paraît pas acceptable qui plus est un milliard voire des milliards. Néanmoins nous voudrions que les uns et les autres retrouvent leurs esprits. Force restera à la loi. C’est à la justice de faire son job. Et au Procureur d’éviter de faire dans le buzz. Et si Mme Ndiongue représenterait la faille tant recherchée, depuis bientôt deux ans ? Respectons-la quand même jusqu’à ce que le juge la condamne. Et que le ménage continue peu importe le camp où l’on se situe.
Les avocats de la prévenue Ndiongue ont apporté leur réplique mettant en avant les marchés gagnés depuis des décennies. Le procureur et les autorités en auront pris pour leur grade.
Dara métiwul
La médiation pénale
Elle est au cœur des préoccupations des uns et des autres. Les juristes se donnent une nouvelle fois en spectacle. Pour ou contre la médiation pénale ? Telle devrait être la question de fond qui est posée.
De grâce, qu’on ne nous prenne pas une nouvelle fois en otage comme ce fut le cas avec la candidature tant controversée de Wade. Nous connaissons tous la suite. Avec le recul, nous devons reconnaitre notre tort. Wade avait bel et bien le droit de se présenter à l’élection présidentielle de 2007. Le conseil constitutionnel en avait décidé ainsi.
A l’Etat d’assumer ses choix. Pour nous, la traque parait hasardeuse dans la mesure où elle pourrait durer plusieurs années sans rapporter les fruits escomptés. Alors, autant faire preuve de réalisme en acceptant de transiger d’autant plus qu’on nous promet que plus rien ne sera comme avant.
Non ! La médiation pénale ne saurait encourager le vol comme aiment à le rappeler certaines structures. Pour nous, ce serait le moindre mal.
Dara métiwul