Notre Police nationale n’a pas une peau lisse !
Indignés, nous sommes. Indignés, nous resterons. Tant que les décisions appropriées ne seront pas prises suite à ce scandale qui vient d’éclabousser notre police nationale.
Hélas ! Notre police n’a pas la peau lisse. La corruption a fini de gangrener ce corps de métier. Ce n’était plus un secret de polichinelle. Le dernier rapport de T. I (Transparency International) nous apprenait peu de choses car nous sommes quotidiennement témoins de leurs agissements peu orthodoxes. A dire vrai, nous préférions être corrupteurs en faisant des policiers, en faction sur la circulation, des corrompus.
Pour en revenir au scandale, convenons-en rien ne saurait l’expliquer. Néanmoins aucune police au monde n’est à l’abri des tentations tous azimuts qui la guettent nuit et jour. Exposés, tous les policiers le sont. Cependant, ils se devraient d’être à la hauteur de la mission qui leur est confiée.
L’affaire est sérieuse, plus que sérieuse même : de hauts officiers procèdent à un règlement de compte médiatisé. Nous réclamons la vérité, rien que la vérité. La justice, rien que la justice.
Ceci étant, nous devons rester lucides devant ce scandale qui, à coup sûr, devrait être traité à l’insu des micros, caméras, etc., bref du grand public.
Précisons tout de même que tous les policiers ne sont pas véreux : s’il y en a qui cède à la tentation ; d’autres par contre restent vertueux en faisant bien leur job.
Prendre des mesures conservatoires puis définitives
Sans complaisance aucune, nous réclamons des sanctions sévères, très sévères même. Celles-ci viseraient à rétablir l’image de marque de notre police qui participe à de multiples opérations onusiennes. Qu’on ne sacrifie surtout pas l’un parce qu’il a trop parlé au moment où les autres ne seraient pas inquiétés. Au Ministre de l’Intérieur de gérer ce dossier comme il se doit. A force de trainer les pieds la presse est tombée sur ce dossier ultrasensible qui devrait être traité sans tambour ni trompette.
Des cas de policiers travaillant avec des caïds, on en a à la pelle. L’un des cas qui nous avait le plus marqué est celui des policiers, en poste dans une vieille ville du Sénégal, qui récoltaient une partie de l’argent issu de la vente de chanvre indien contre la couverture des « grossistes » vendeurs de la substance prohibée. Au bout de plusieurs mois, des gendarmes d’une brigade environnante ont mené une opération dans leur localité pour les prendre les mains dans le sac.
Restons vigilants et que ce qui doit être traité dans les coulisses soit tu. Vivement des mesures et un contrôle accru de ceux qui sont censés réprimés le trafic illicite de drogue !