Repérage et interprétation de figures de style telles que l’allégorie, la personnification, la métaphore, l’anaphore, l’hyperbole, l’interrogation oratoire, le zeugma, l’antithèse, le parallélisme, etc.
- Alors que Madickè, qui avait fait de moi une reporter de football, gardait le silence, les kilos de tendresse reçus par ce courrier inespéré meublaient l'écran de ma vie. P 290
2- Il n'y avait plus de dérivatif, il fallait de nouveau faire face à la banale réalité, s'amuser à rendre à la vie son sourire jaune. P 289
3- Chez moi? Chez l'Autre? Etre hybride, l'Afrique et l'Europe se demandent, perplexes, quel bout de moi leur appartient. P 294
4- L'écriture est la cire chaude que je coule entre les sillons creusés par les bâtisseurs de cloisons des deux bords. P295
5-L'Atlantique peut laver nos plages mais non la souillure laissée par la marée touristique. P 233
6- Mon stylo continuait à tracer ce chemin que j'avais emprunté pour les quitter. Chaque cahier rempli, chaque livre lu, chaque dictionnaire consulté est une brique supplémentaire sur le mur qui se dresse entre elles et moi. P 196
7- L'Afrique est si chaleureuse ! P 238
8- Sur le haut de la passerelle de débarquement, le sourire professionnel d'une hôtesse s'étirait sur le i de Paris, comme pour élargir la ville. P 234
9- L'amour, chez nous, on ne l'avoue pas ouvertement, il faut sourdre des cœurs et, comme les bras de l'Atlantique, creuser ses propres sillons pour couler vers les terres avides. P 292
10-Et pour un seul pas de cette danse, ils sont prêts à traverser le Sahel à pied, à laisser leur peau dans la soute d'un avion ou sur un radeau lancé à l'eau-gresse depuis le détroit de Gibraltar. P 278
11- Les enseignants n'ont-ils pas la réputation de parler beaucoup ? P132
12-Qui oserait lui en vouloir? P 188
13- L'orgueil identitaire est la dopamine des exilés. P 188
14- Chaque miette de vie doit servir à conquérir la dignité ! P205 (Phrase reprise de manière anaphorique plus de huit fois dans le livre)
15- La plus haute pyramide dédiée à la diplomatie traditionnelle se ramène à ce triangle entre les jambes des femmes. P 144
16- L'écriture est ma marmite de sorcière, la nuit je mijote des rêves trop durs à cuire. P15
17- Aucun but, en dehors du dépassement de soi. Aucun gain, en dehors des applaudissements mérités. P 106
18-Strasbourg a baissé ses paupières, pour dormir ou pour éviter, par pudeur, d'observer l'intimité des amoureux et les mélancolies nocturnes. Pp 258-259
19-On gagne toujours avec les autres, mais le plat de la défaite se déguste seul. P 255
20- […] Strasbourg écoute le murmure du Rhin tout en s'offrant à la caresse timide du jour, je me coulai sous ma couette. P 245
Il ne faisait pas froid, c'était l'été; pourtant, malgré les portes closes, j'avais besoin de me couvrir pour m'isoler et déclencher ma nuit en plein jour. P 245
A vos claviers, répondez ...