Obamania or not ?
C’est plus fort que moi. Dire que je m’étais promis de ne prendre partie, du moins officiellement, dans cette élection étatsunienne. Il aura fallu, au détour d’une discussion, que ma nièce Ndéye Maguette Fall se trouvant à New York, me convainquît pour que je comprenne ce qui se jouait derrière la réélection de Barack.
En somme, je souhaite vivement que Barack sorte victorieux. Non pas parce qu’il n’est pas un vendeur d’illusions comme tous les autres, mais à la faveur de tous ces efforts consentis et non pas des moindres à savoir l’assurance maladie, le plan de sauvetage de l’industrie automobile, le retrait des troupes d’Irack et d’Afganistan.
En 2008, c’était le slogan accrocheur YES WE CAN pour conquérir le pouvoir, ensuite YES WE DID IT au soir de la victoire. En 2012, bien que l’enthousiasme soit moins grand, son équipe de campagne propose FORWARD. Reste à voir si la mayo prendra.
Romney pour sa part, fait table rase sur tous les acquis de taille engrangés sous l’ère Obama . Cet homme d’affaires, et non moins milliardaire prend le contre-pied de son rival. Ne donnant pas assez de gages aux électeurs, il espère bénéficier du soutien des déçus du mandat d’Obama. Il s’est montré versatile ou même amnésique. Ce qui lui a valu ce sobriquet, cette nouvelle maladie, que lui collait Barack : Romneysy.
Il aura eu la chance d’avoir remporté le premier débat de cette série de trois programmé lors de chaque scrutin présidentiel. Conscient du fait que le changement, jadis proposé par Barack n’est pas effectif, il a adopté comme slogan de campagne REAL CHANGE.
Une chose est sûre : les sondages annoncent de façon insistante un coude à coude entre les deux. Avec un léger avantage pour M. OBAMA qui bénéficie de jour en jour, de soutiens de taille de personnalités et non des moindres : Bill Clinton, Steve Wonder, Jay Z, l’actuel Maire de New York....
Time will tell who will be the winner!
par Ibnou Diallo, mardi 6 novembre 2012, 13:20