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D'autres classiques sénégalais revisités

Apprécions ces belles phrases

anti-fatigue.jpgCitation premiére 

La liberté totale, l’autonomie absolue que nous réclamons, lorsqu’elle a fini de flatter notre ego, de nous prouver notre capacité à nous assumer, révèle enfin une souffrance aussi pesante que toutes les dépendances évitées : la solitude

                                                                                      Fatou Diome, Le ventre de l’Atlantique

Citation deuxiéme 

L’homme perd ses racines et l’homme sans racines est pareil à un arbre sans racines : il se dessèche  et meurt. (Un homme qui a perdu son identité est un homme mort…)

Et ils renieront progressivement d’autres parties de leurs racines sans jamais réussir à les compenser par des racines appartenant à d’autres. Ils se trouveront alors dans la position inconfortable de celui qui trébuche+éternellement sur un fil suspendu dans le vide, ne pouvant poser le pied ni à droite, ni à gauche… C’est cela l’aliénation, et c’est ce qui guette ce  couple… Déséquilibre physique… Déséquilibre spirituel… Déséquilibre mental … (A développer)

                                                                                           Aminata Sow Fall, L’appel des arènes

 

Citation troisiéme 

Que de questions seraient posées à son sujet ! Décidément les hommes étaient une espèce damnée. Ils ne pouvaient s’enfermer dans leur coquille et ignorer le sort du voisin. Au diable, hommes cupides, indiscrets et dépravés !

                                                                                           Abdoulaye Sadji, Maïmouna

 

Citation quatriéme 

Si nous n’éveillons pas l’Occident à la différence qui nous sépare  de la chose, nous ne vaudrons pas plus qu’elle, et ne la maîtrisons jamais. Et notre échec serait la fin du dernier humain de cette terre.

                                                                              Cheikh Hamidou Kane, L’aventure ambiguë

 

Citation cinquiéme 

J’écoute des mots qui créent autour de moi une atmosphère nouvelle où j’évolue, étrangère et crucifiée. La mort, passage ténu entre deux mondes opposés, l’un tumultueux, l’autre immobile.

Où me coucher ? Le bel âge a ses exigences de dignité. Je m’accroche à mon chapelet. Je l’égrène avec ardeur en demeurant debout sur ses jambes. Mes reins battent la cadence de l’enfantement.

                                                                                 Mariama Bâ, Une si longue lettre

Date de dernière mise à jour : vendredi 02 juillet 2021

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