Sur votre site inclusif d’analyses nous ne nous acharnons sur personne, ne ciblons particulièrement personne. Autant le dire, nous défendons plutôt des principes.
Notre option est clairement présentée : point de passion. La mesure, encore la mesure, toujours la mesure. Aussi, faisons-nous preuve d’objectivité et d’indépendance dans les activités que nous menons.
Entre autres preuves :
1- M. Macky Sall : Elu Président à la faveur d’une large coalition, M. Macky Sall fait des efforts que nous jugeons parfois insuffisants. Sur sunumbir.com, nous lui accordons certes le respect dû à son statut de Chef d’Etat mais condamnons tout excès de sa part.
Aux commandes du pays, il fait face à une forte demande sociale qu’il peine à satisfaire. On lui reproche son manque de vision : argument empreint de subjectivité. Pour nous, il a un tant soit peu de vision ; notre conviction étant qu’il fait sûrement face aux réalités du pouvoir.
Pour sunumbir.com, le Président rate très souvent sa communication. Ce qui fait qu’il ne rassure pas.
2- Me Abdoulaye Wade : Nous faisions partie de ceux qui l’avaient porté au pouvoir en 2000. Quelques années plus tard, notre déception fut grande au point que nous décidions de ne pas aller voter en 2007. Nous avions tort de n’avoir pas accompli notre devoir citoyen.
En 2012, nous avions fait preuve d’un engagement militant pour qu’il n’ait point de troisième mandat. L’avenir nous aura donné raison. Il a déjà joué sa partition et a laissé la place à son ex Pm M. Macky Sall. Nous avons maintenant les yeux tournés vers le futur et pensons que Wade appartient au passé. De fait, nous ne nous acharnons pas sur lui.
3- M. Abdoul Mbaye : Sitôt choisi, nous avions applaudiet espérions qu’il fût à la hauteur. Quelques mois après, M. Mbaye qui surfait sur la vague de l’euphorie et qui faisait son show à l’assemblée nationale fut rattrapé par son passé : son implication dans l’affaire Hisséne Habré, un secret de polichinelle.
En janvier 2013, nous prédisions son remplacement. Ceci ne fut effectif que neuf mois plus tard. Pour autant, nous n’avions pas profité de l’épisode Diagna Ndiaye/ Abdoul Mbaye pour liquider ce dernier. Leur problème ne nous concernait pas ; sunumbir en était conscient : notre portail n’est le bras armé d’aucun parti politique.
4- Karim Wade : Son arrestation répond à une forte demande sociale. Sunumbir.com ne le pense pas dans la mesure où la séparation des pouvoirs devrait être de mise au Sénégal. Nous regrettons l’instrumentalisation de la CREI faisant qu’on assimile le procès de Karim à une affaire purement politique. Sunumbir.com ne s’acharne pas non plus sur Karim.
Que la CREI s’intéresse à tous les Sénégalais et non aux seuls adversaires du parti au pouvoir ! On nous parle de la symbolique du procès d’un fils d’ancien Chef d’Etat : argument propre aux ONG.
5- Yousou Ndour : Au moins, il sait maintenant qu’il ne peut pas gérer un portefeuille ministériel. M. Macky qui avait fait de lui successivement Ministre de la Culture puis du Tourisme a compris que les résultats attendus par les Sénégalais dépassaient de loin l’euphorie liée à la victoire de 2012 et du concert que l’artiste avait offert à l’Obélisque.
Enfin Ministre Conseiller, M. Ndour est dans son élément : il peut chanter, danser comme il veut. Son seul problème c’est qu’il chante faux ces temps-ci. La politique est passée par là.
6- Leral.net : En 2013, nous fûmes victimes d’un plagiat. En effet, le portail www.leral.net aura pris sans notre aval un article que nous avions élaboré sur un de nos brillants élèves Mohamed Kamel Fakhry. Un fait qui ne nous laissa point indifférent eu égard à notre souci lié à l’honnêteté intellectuelle.
Le responsable dudit site que nous avions joint au téléphone nous avait promis de nous rappeler. Ce qu’il ne fit point jusqu’à présent.
Nous ne nous sommes pas acharnés sur ce site.
7- M. Mary Teuw Niane : Ceux qui s’intéressent à la gestion des affaires publiques connaissent très bien son parcours, son militantisme politique. Il fait partie de la classe des transhumants de la première heure.
A la tête du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, son excès de zèle aura fait qu’il soit diabolisé de toutes parts. En voulant plaire à son patron, il a imposé à l’enseignement supérieur une réforme impopulaire ressentie comme une pilule très amère pour les universitaires Sénégalais.
Mort de Bassirou Faye : ça traîne
8- MM. Abdoulaye Daouda Diallo et Mary Teuw Niane tiennent à leurs postes ministériels. M. Macky Sall n’a pas cédé à la pression, aux revendications du SAES et des étudiants qui exigeaient pourtant la destitution des deux autorités précitées.
L’enquête suit son cours, nous dit-on même si les responsabilités ne sont toujours pas situées.
9- M. Serigne Mbaye Thiam et ses gages: Il pense avoir pour mission d’éduquer les éducateurs ou de leur apprendre à parler français correctement.
M. Thiam ayant le vent en poupe après avoir dénoncé une rocambolesque histoire de fraude impose au personnel enseignant une date : 29 Septembre 2014 ; quelques jours avant le démarrage normal de l’année académique.
Les syndicalistes sortent enfin de leur mutisme, avons-nous envie de dire. M. Thiam se trompe sûrement de système éducatif pensant se trouver en France où la rentrée des classes se passe au mois de septembre.
10- MM. Amath Dansokho, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Mbaye Jacques Diop, Landing Savané, etc. et dans une moindre mesure Abdoulaye Bathily :
Sur sunumbir.com, nous pensons que cette classe politique aura déjà fait ses preuves depuis Senghor. Le temps de la retraite semble avoir sonné pour bon nombre d’entre eux à moins qu’ils veuillent toujours profiter des privilèges étatiques en prenant leur part du gâteau national.
La liste n’est pourtant pas exhaustive. Sunumbir analyse en toute objectivité.
Sénégal : sunumbir