#sunumbir : c'est notre affaire ! 

Présidents et présidentiables

La liste des candidats à l'élection de 2012

Présidents et actuels présidentiables au Sénégal

La fonction de Président de la République suscite un engouement particulier  sous nos cieux. Pour cause, jamais dans l’histoire de notre jeune nation, une élection présidentielle n’aura cristallisé autant de candidatures (malgré une tentative notoire de dissuader certains en revoyant la caution à la hausse), des plus controversées aux plus sérieuses en passant par les plus spectaculaires. Il s’agit ici de passer en revue quelques actions des trois présidents ayant eu à diriger ce pays au lendemain des indépendances avant d’évoquer tous ceux qui ont déposé leur candidature à la greffe  du conseil constitutionnel.

I. Présidents du Sénégal

843041-leopold-sedar-senghor-ancien-president-du-senegal-academicien-poete-pose-le-10-mai-1985-a-tours.jpgLéopold Sédar Senghor : De l’académicien-poète, premier président du Sénégal  postindépendance et non moins natif de Joal, nous n’avons eu que des échos, avec une gestion à l’image de toute autre qui relèverait d’une œuvre humaine, c’est-à-dire faite de hauts et de bas. Comme faits remarquables, nous retiendrons essentiellement sa rigueur dans la conduite des affaires de l’Etat, ses exigences dans la bonne marche de l’administration nationale, de même  que les performances du système éducatif d’à l’époque. Nous n’occulterons pas les différends qui l’opposaient à Mamadou Dia et à Cheikh Anta Diop. Le premier fut accusé d’avoir tenté un coup d’état, à la suite de quoi il fut emprisonné pendant plus d’une décennie à Kédougou. Avec le  second nous assistons à un bras de fer marqué par le refus de Cheikh Anta Diop d’accepter des postes ministériels qui seraient synonymes de renoncement au programme de son parti, le Bloc des Masses Sénégalaises créé en 1962. Entre les deux hommes la polémique suivra son cours après la « loi des trois courants » en 1976, mise en place pour réglementer la vie politique avec trois camps : socialiste avec notamment le parti socialiste, libéral avec le parti démocratique sénégalais et marxiste-léniniste avec probablement le Rassemblement National Démocratique. Le physicien refusa de se plier à cette loi. En 1980, l’auteur de notre hymne national prend de court son monde, après vingt années à la tête de la nation, en annonçant sa retraite politique à l’occasion de son célèbre discours du 31 Décembre 1980 non sans avoir au préalable préparé son successeur.

abdoudiouf.jpgABDOU DIOUF : Ancien Premier ministre, il se voit confier les rênes du pays après la démission de l’académicien-poète, agrégé de grammaire. Digne héritier de ce dernier, il consolida la démocratie sénégalaise en mettant fin à la polémique avec Cheikh Anta Diop qu’il réhabilita, ainsi, dans ses droits en le nommant Professeur. Abdou Diouf mena le mandat qu’on lui a confié à son terme. Il fut élu en 1983 avec 83, 45% voix, réélu en 1988 (rendue tristement célèbre à cause d’une année blanche dans le domaine éducatif et d’une réélection tumultueuse du fait de l’Etat d’urgence) avec 73,20 % et enfin en 1993 avec 58, 40% des voix. Sous son régime, on assista au plan d’ajustement structurel et à la dévaluation du franc CFA. Il y eut aussi plusieurs gouvernements d’union auxquels ont pris part des membres de l’opposition tels que Me Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Me Ousmane Ngom, Aminata Tall, Amath Dansokho… Il fut battu au second tour de l’élection présidentielle de 2000, malgré une alliance avec le Parti Libéral Sénégalais de Ousmane Ngom, le Parti Démocratique Sénégalais/ Rénovation de Serigne Diop , le Bloc des Centristes Gaindé de Jean Paul Dias, etc. . En reconnaissant sa défaite au second tour, il fit classer (grâce à sa grandeur et son élégance républicaine en félicitant son adversaire) le Sénégal  dans les annales des pays démocratiques du fait de l’alternance politique exemplaire.

wade.jpgAbdoulaye Wade : Il accède au pouvoir à la faveur d’une élection transparente organisée par son prédécesseur Abdou Diouf qui mit à la tête du très stratégique ministère de l’intérieur le Général d’armée Lamine Cissé, rendu célèbre par son travail et son attitude irréprochable. Une coalition de partis le porta au pouvoir, après plus d’une vingtaine d’années d’opposition au régime socialiste : il constitua un bel exemple de ténacité et d’espérance. En 2001, un référendum fut organisé pour l’adoption d’une nouvelle constitution. Les sénégalais, toujours sous le poids de l’euphorie, lui donnèrent les moyens de sa politique avec une majorité confortable à l’assemblée nationale. Plus tard, il reconnut au lendemain de sa réélection en 2007, avoir verrouillé le nombre de mandat à deux. De fait : 2007 à 2012 constitue son second mandat en dehors de toute interprétation partisane de la constitution. Sous sa présidence, quelques membres de l’ancien régime socialiste choisirent de le rejoindre, mettant à la mode une pratique contraire aux valeurs républicaines : la transhumance. Ils sont nombreux dans l’entourage du président le plus diplômé du monde, selon sa propre présentation, à avoir tenu des propos peu respectueux à son encontre. Après deux mandats effectués à la tête du pays, la plupart de ses promesses électorales ne sont pas tenues malgré des infrastructures concentrées dans la capitale (corniche réaménagée, autoroute à péage en cours de réalisation.. .). Le comble provenait de sa phrase peu mûrie lors d’un meeting politique après son revers du 23 Juin, en ces termes : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient». Agé de plus de 85 ans, on lui prête l’intention de vouloir transmettre le pouvoir à son fils biologique et non moins Ministre d’Etat aux portefeuilles multiples. Le régime a battu tous les records avec le nombre pléthorique de ministres d’Etat, de ministres du gouvernement ou de ministres conseillers .

II. Présidentiables déclarés

tanordieng.jpgOusmane Tanor Dieng : Natif de Nguéniéne, âgé de 65 ans, énarque et diplômé de l’école supérieure des travaux publics, il fut tour à tour conseiller du Premier ministre, Directeur de cabinet du président Abdou Diouf. Actuel secrétaire général du parti socialiste sénégalais depuis la retentissante défaite et la perte du pouvoir en 2000. Il eut le mérite de mener de main de fer le parti le plus structuré et le plus démocratique du Sénégal, malgré des frondes, des courants et des départs. Arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2007. Il s’est entouré de militants déterminés et dynamiques, à coté des maires socialistes expérimentés. Il cohabite dans l’opposition sénégalaise avec des frustrés de l’alternance.



images.jpgMoustapha Niasse : Né il y a 73 ans à Keur Madiabel, administrateur, il occupa de hautes fonctions et fut Ministre de l’urbanisme de l’Habitat et de l’environnement,  Ministre des affaires étrangères plusieurs fois Premier ministre sous Abdou Diouf et sous Abdoulaye Wade, fraichement après l’alternance. En 1998, à la suite d’une scission, il quitte le Parti socialiste et créa son parti  l’Alliance des Forces du Progrès AFP. A l’élection présidentielle de 2000, il recueillit 16% des voix avant de soutenir Abdoulaye Wade dans l’entre deux tours. A la Présidentielle de 2007, il arrive quatrième sur la liste. Avec une coalition de partis de l’opposition réunis au sein de Benno Siggil Sénégal , il tisse son réseau de souteneurs et après plusieurs reports du fait d’une hypothétique unanimité pour une candidature unique en vue des joutes de 2012 pointant leur nez, il s’allie avec des partis et personnalités pour finalement être le candidat de l’unité et du rassemblement malgré des critères de choix toujours flous. Très déterminé, il a mis sur pied un directoire de campagne composé de personnalités du sérail notamment le Professeur Abdoulaye  Bathily, Amath Dansokho…

Idrissa Seck : Fils spirituel de l’actuel Président, ce natif de Thiès quinquagénaire est diplômé de Sciences Po Paris et de la célèbre Université de Princeton qui se situe dans l’Etat de New Jersey. Maire de la cité du rail depuis 3097001-4422387.jpg2002. Ministre sous l’ancien régime, il fut nommé Premier ministre sous Abdoulaye Wade. Sa complicité avec ce dernier était pousé jusqu’à son summum : l’autre affirmant tout haut et à tout bout de « rue » être capable d’anticiper sur les pensées de l’autre. Suite aux chantiers de sa ville dans la perspective de la fête de l’indépendance, il est incarcéré en 2005, à la prison centrale de Rebeuss, durant plusieurs mois. Il bénéficie d’un non-lieu après le « fameux » protocole de Rebeuss. Il crée son parti au nom provocateur Rewmi « Le pays», en 2006. Lors de l’élection présidentielle de  2007 il entretient, contre toute attente, le mystère sur une déclaration du Président qui lui prêtait l’intention, à la veille du scrutin, de réintégrer le Parti Démocratique Sénégalais. Il sort deuxième, à cette occasion avec 14,86% des voix. Idrissa Seck nous aura, au moins, habitué à des révélations sur son compagnonnage avec Wade par le truchement de conférences de presse, proches de cérémonies religieuses. Il s’est impliqué corps et âme dans la campagne de dénonciation de la très controversée candidature du troisième président du Sénégal.  

images-3.jpgMacky Sall : il remplace Idrissa Seck à la primature. Natif de Fatick, quinquagénaire, lui aussi, Macky Sall, ingénieur géologue et ancien Directeur Général de la Société des Pétroles du Sénégal, il fut d’abord Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, ensuite Ministre d’Etat du même ministère et enfin Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. En 2004, il est nommé Premier ministre. Trois ans après, il est élu Président de l’Assemblée nationale.  En 2008, il démissionne de ses fonctions, suite aux sanctions de ses frères de parti, parlementaires majoritaires, qui ne lui pardonnaient pas le fait d’avoir convoqué le fils du président Karim Wade, pour une explication sur les travaux de l’ANOCI. En fin décembre de la même année, il crée l’Alliance pour la République. Il se réclame libéral et républicain en même temps.

Landing Savané : Sexagénaire, ingénieur statisticien sorti de l’INSEE, ancien Ministre de l’Artisanat des Mines et de landing-savane1.jpgl’Industrie, il participe depuis 1988 à toutes les élections présidentielles à la tête du parti And-Jef/ PADS (Agir ensemble Parti Africain pour la démocratie et le socialisme. En 2007, une brouille éclate avec son numéro deux Mamadou Diop Decroix, sur la conduite à tenir vis-à-vis de l’actuel locataire du palais. Ils revendiquent chacun le contrôle du parti, une affaire qui atterrit sur la table du juge. Il soutiendrait Ousmane Tanor Dieng.

 

 

Talla Sylla : Natif de Pikine, âgé d’une quarantaine d’années, il est sociologue et Président de l’Alliance Jëf Jël et ancien vice-président de l’Assemblée nationale, poste à la tête duquel, il démissionne en 2001. Il fut victime d’une 184696944.jpegagression dont il traine toujours des séquelles. Son engagement n’est plus à remettre en question, principal initiateur de la coalition de partis de l’opposition au sein de Benno Siggil Senegal ; son parti connut une saignée avec le départ de quelques caciques ? Malgré tout il mit sur pieds son mouvement Benno Taxawal Senegal et compte pour la deuxième fois participer à l’élection présidentielle.

cheikh-tidiane-gadio-candidat-a-la-presidentielle.jpgCheikh Tidiane Gadio : Natif de Saint Louis, quinquagénaire, il est Docteur en Communication. Il mena le stratégique Ministère des Affaires étrangères pendant neuf ans. Limogé sans ménagement en 2009, il mit en place son Mouvement politique citoyen « Luy Jot Jotna » (il est temps). Il brigue les suffrages des sénégalais après avoir eu à parcourir le Sénégal des profondeurs. A côtés de ces anciens Ministres ou Premiers ministres du régime de l’alternance figurent des personnalités indépendantes qui se sont découvert des ambitions présidentielles.


Ibrahima Fall : Juriste de renommée internationale, ancien professeur de droit à l’université Cheikh Anta Diop, ce natif de Tivaouane, septuagénaire, fut tour à tour Ministre de l’Enseignement supérieur puis Ministre des Affaires taxaw-tem-ak-ibrahima-fall.jpgétrangères sous Abdou Diouf. Il rejoint les Nations unies pendant des années avant de revenir au Sénégal pour être investi par ses proches. Il est l’initiateur du mouvement "Taxaw Teem" pour redresser la situation du pays. Ses sorties démontrent une maîtrise parfaite de ses domaines d’action, une nouvelle orientation à insuffler aux habitudes en vigueur. Ce candidat au look particulier fait preuve de pondération et de courtoisie en s’étant présenté très tôt aux Sénégalais, notamment la jeune génération, qui lui reprocherait son long séjour à l’extérieur du pays.

Serigne Mansour Sy Djamil : Fils de marabout, diplômé de la prestigieuse université de Sorbonne et de la Centrale Polytechnique de Londres. Il a travaillé auprès de la Banque Islamique de Développement. Ses capacités images-1-2.jpgintellectuelles et son engagement ne sont plus à démontrer. A l’occasion de ses conférences, il ne cesse de mettre en avant son expérience, fruit des voyages effectués de par le monde. Il propose le retour aux valeurs comme fondement. Le marabout-politique est à la tête d’un mouvement dénommé Bes du Niak (Un jour viendra).

grand-mouvement.jpgDjibril Ngom : Né il y a cinquante ans à Dakar, Docteur en économie et ancien Directeur Général du Port Autonome de Dakar en 1993, puis Président Directeur Général des Industries Chimiques du Sénégal en 2000. Il a aussi occupé des portefeuilles ministériels notamment Ministre de l’Insertion, de la  Réinsertion et à l’emploi et Ministre du Budget. Depuis 2003, il est vice-président de l’International Fertilizer Association, un projet de lutte contre la pauvreté. Il est le leader du Grand Mouvement et précise être de nationalité sénégalaise « unique ».

 

 

 

 

 

moustapha-mbacke.jpgMoustapha MBacké Gaindé Fatma : Natif de Touba, quinquagénaire, le Marabout et architecte fit ses études secondaires au Lycée Blaise Diagne de Dakar, après un bref passage au Lycée Faidherbe de Saint Louis.  Il s’inscrit à l’Institut de Technologie de New York où il obtint son diplôme en architecture. A la tête de la Nouvelle Alternative pour la Solidarité, le Rassemblement et l’Unité NASRU, qui se présente comme une «  tempête silencieuse », prônant « Le peuple d’abord». Avec une équipe très bien structurée, il promet « une campagne électorale pertinente, intelligente, responsable et informative pour le citoyen sénégalais »

Amsatou Sow Sidibé : Native de Dakar, Madame le Professeur est la première sénégalaise, agrégée de droit. amsatou-sow.jpgEngagée dan le domaine éducatif, elle lança « SOS Droit à l’éducation ». Elle plaide pour un retour aux valeurs cardinales d’éthique après son constat d’une crise des valeurs, principales sources de déséquilibre social. Elle s’engage pour le Sénégal avec une Convergence des Acteurs pour la défense des valeurs Républicaines (C.A.R LENEEN, leneen terme wolof signifiant autre chose). Elle a mis en place un programme bien structuré dans lequel apparaissent en bonne place la Bonne gouvernance, la Transparence… 

3908162-5883910.jpgCheikh Bamba Diéye : A la tête de la mairie de l’ancienne capitale du Sénégal, l’actuel secrétaire général du FSD/BJ, parti à la tête duquel, il a remplacé son père. Sa jeunesse, son discours cohérent et son parcours politique jugé exempt de grands reproches plaident en sa faveur. Il avait créé le buzz en s’enchaînant aux grilles de l’assemblée nationale pour dénoncer le projet de loi du célèbre 23 Juin qui visait à instaurer le ticket président-vice-président. Il fut investi par son parti en vue du scrutin de 2012.


Kéba Kendé : Agé d’un peu plus de quarante ans, ce diplômé en télécommunication en France et d’un MBA à keba-kende-01171002-1.jpgMassassuchets Institute of Technology a mis en place un parti dénommé Sénégal 2.O auquel il a habitué ses concitoyens lors des rencontres sportives.

youssou-ndour.jpg



Youssou Ndour : Artiste de renommée internationale, natif de Dakar, classé il y a deux ans parmi les personnalités les plus influentes du monde par le New York Times. Après avoir reçu plusieurs distinctions dans le domaine musical ; il est à la tête d’un important groupe de presse avec en son sein une radio (RFM), une télévision (TFM) et un quotidien d’informations générales (L’OBSERVATEUR).  Très  engagés dans  ses chansons, il a sorti des titres pour dénoncer la situation nationale parfois de façon imagée. Sa candidature vient mettre un terme au mythe qui entourait la fonction de Président de la République, du fait d’un complexe de supériorité jusque là entretenu par les intellectuels et politiciens. Une faillite d’une certaine élite aux commandes jusqu’à présent serait à l’origine de son lancement dans la campagne présidentielle. Autre candidature annoncée et inattendue celle de la célèbre styliste Diouma Dieng.

Abdourahmane Sarr : Docteur en économie, ancien représentant du Fonds Monétaire International au Bénin et au abdourahmanesarr1.jpgTogo, ce sénégalais d’une  quarantaine d’années est à la tête du Mouvement pour la Renaissance, la Liberté et le Développement. Il est pour une décentralisation du Sénégal en cinq cité-régions autonomes dans un Etat solidaire.

 

 

La liste des candidats à cette élection est loin d’être exhaustive, toujours est-il qu’il faudrait noter au passage que selon la constitution, les conditions pour être candidat sont :

-          Etre exclusivement de nationalité sénégalaise,

-          Etre âgé de 35 ans au moins

-          Jouir de tous ses droits civils et politiques,

-          Savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle

Ne sont-ils pas comme les sénégalais ordinaires ces candidats déclarés qui, bien qu’ayant pu déposé leurs dossiers au greffe du conseil constitutionnel soixante jours francs au plus et trente jours francs au moins avant le premier tour du scrutin, ont attendu la dernière semaine voire le dernier jour pour s’y atteler ? De la candidature anti démocratique et très controversée à celle jugée spectaculaire par certains. Le choix final revient à chaque électeur qui dans les normes devrait voter en fonction de la crédibilité et  du parcours des différents prétendants mais surtout en fonction des programmes et de leur faisabilité.

Hélas! Il faudrait rompre avec d’anciennes mauvaises pratiques qui voudraient que l’accession à la magistrature suprême soit synonyme de partage du gâteau. Un pays n’a que le dirigeant qu’il mérite ne devrions-nous pas être plus exigeants vis-à-vis de nos décideurs, pour qu’ils sachent au moins qu’ils ont des comptes à rendre au peuple souverain, afin qu’ils ne profitent pas de leur gestion des affaires publiques pour s’enrichir en acquérant des fortunes faramineuses, villas somptueux en Afrique et en Occident….

Loin de nous toute prétention de vouloir donner des leçons à qui que ce soit, nous devrons simplement rendre compte de nos actes ne serait-ce qu’à la postérité. La présentation des différents candidats dénote un parti-pris manifeste, nous avons volontairement décidé de ne pas prendre en compte la candidature de Abdoulaye Wade, pour éviter toutes sortes de recul démocratique. Nous anticipons sur la décision que devrait donner le Conseil constitutionnel, le 27 Janvier 2012 .

M. DIALLO IBNOU

Doctorant és Lettres Modernes, Option Grammaire Moderne

Professeur de Lettres Modernes (ibndiallo@gmail.com)

Sources principales :

Wikipedia

www.au-senegal.com

 

jeudi 26 janvier 2012, 16:48 ·

 

 

Date de dernière mise à jour : lundi 05 juillet 2021

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire