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J’insisterai surtout sur la volonté de rupture que porte le PSE. Je ne le dirai jamais assez, le PSE est une œuvre de longue haleine qui transcende les contingences à court terme.
Pour autant, cela ne signifie pas que nous allons nous « hâter lentement », voire, remettre à demain ce que nous devons faire aujourd’hui. Bien au contraire, il nous faut travailler vite et bien, en mode fast track. C’est le label que nous voulons imprimer au PSE.
Mesdames, Messieurs,
Malgré nos résultats probants pour cette première année de mis en œuvre du PSE, nous ne devons pas tomber dans le piège de l’autosatisfaction.
Nous avons énormément de progrès à accomplir pour relever les défis du PSE, notamment en termes de comportements ou de mentalités à changer, de procédures et de formalités à alléger, de pertes de temps à éviter et de délais à raccourcir, que ce soit au sein de l’Administration publique ou dans les entreprises privées.
Quand on se fixe l’émergence comme objectif, on est tenu d’adopter des normes de performance et des pratiques conséquentes dont la diligence et la réactivité ne sont pas des moindres.
Sur ce plan, nous avons encore beaucoup d’efforts à fournir pour éliminer les lenteurs incompatibles avec la culture de la gestion axée sur les résultats, qui constitue la logique et la finalité du PSE.
A cet égard, il me plaît de rappeler que pour impulser une nouvelle dynamique efficace dans la mise en œuvre de nos politiques publiques, j’ai mis en place un dispositif de suivi des projets et réformes phares, au nombre de 44, et qui, par leur caractère structurant, devront accélérer le processus de transformation structurelle du Sénégal.
M. Macky Sall
7 avril 2015