L’offense à la puissance du Chef
Nombre d’observateurs avertis condamnent ou rient sous cape : fait, somme toute, cocasse l’article 80 jugé liberticide est ressuscité. Diogoufi diront certains pour reprendre le titre du dernier single de Keur Gui Crew. Bizarrement, cet article est exclusivement réservé aux adversaires politiques des différents présidents ayant eu à se succéder à la tête de notre pays.
Et l’épée de Damoclès eut son effet. Après deux années et demie de traque aux biens mal acquis par ses anciens camarades du Parti Démocratique Sénégalais, M. Macky se laisse distraire par des opposants préoccupés par la démonstration des limites de l’actuel régime.
A mi-mandat, les exigences des Sénégalais restent intactes, les problèmes auxquels ils font face les malmènent pendant ce temps le régime peu enclin à les rassurer n’apporte que des réponses politiques aux défis politiques que lui lance l’opposition.
Idem pour Samuel Sarr
Sam qu’on aura traqué pendant deux ans aura prêté le flanc en publiant un document administratif (un relevé bancaire de M. Macky, milliardaire en 2007) qui, a posteriori, est déclaré faux par la Bank of America.
Au bas de l’article incriminé que Sam avait signé, nous lisions Wadiste éternel et Initiative pour le Départ de Macky. Il avait aussi traité M. Macky de … A notre avis Samuel Sarr est victime de son excès de zèle.
M. Sarr est responsable de son acte. Seulement, nous estimons qu’un emprisonnement donnerait au dossier de forts relents politiques.