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Peuple noir de David Diop

Texte cent quatorzième

Peuple Noir
Le peuple que l'on traîne
Traîne et promène et déchaîne à travers les théâtres électoraux
Le peuple que l'on jette en pâture
Dans les champs avides de boucherie
Le peuple qui se tait
Quand il doit hurler
Qui hurle
Quand il doit se taire
Le peuple lourd de siècles de servitude
Sur ses épaules de bon géant
Le peuple que l'on caresse
Comme le serpent caresse sa proie
Mais le peuple qui se soulève
Se redresse
Se cabre
Le peuple qui saura se venger ...
                         David Diop , Coups de pilon, 1956.
                Quelques axes de lecture
- Une prise de conscience salutaire
- Quels indices montrent que le peuple noir subit l'histoire ?
- Repérage et interprétation de figures de style : comparaison, paradoxe, hypallage, chiasme, antithèse, polysyndéte, gradation, métaphor, etc.
- Le poème prend fin sur une note d'espoir
- Les valeurs des temps et modes verbaux


Bon dimanche à tous !
24/07/2016

Date de dernière mise à jour : dimanche 14 août 2016

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