En route vers les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024
Une suite presque logique
Après avoir élu au premier tour le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, une bonne partie des électeurs sénégalais pense devoir donner une majorité à la liste PASTEF dirigée par Ousmane Sonko.
En réalité, c'est le PM Sonko, qui surfe sur la vague de sa popularité, en rappelant avec insistance son souhait qui consiste à détenir une majorité écrasante à l'Assemblée nationale afin de mettre en œuvre toutes les réformes qui rendraient effective la rupture systémique dont les nouvelles autos-riz-thé parlent tant.
Ma-jo-ri-té !
Écrasante est le qualificatif employé par Sonko pour s'éloigner des tristes souvenirs auxquels nous avaient habitués d'autres majorités au service des Présidents Senghor, Diouf, Wade et Macky.
Qu'elle soit mécanique, absolue, écrasante ..., que les futurs élus prennent leurs responsabilités et restent au service du peuple.
Pour la vitalité de notre démocratie, PASTEF devrait se contenter d'une majorité relative. Les militants, les sympathisants du pouvoir et ceux qui, pour être à la mode suivent sans conviction le mot d'ordre, n'approuveront pas ma proposition. Life goes ! Que vive le débat serein avec des arguments pertinents !
Une chose est sûre : au nom de la vraie rupture, les futurs députés ne devront pas être des " Yes man".
" Le peuple est le seul contrôleur irremplaçable et permanent."
Régis Debray
Ibnoze
15/11/2024
#sunumbir